Les groupes concentrent les combats au nord du pays, dans le district de Manbij, avec des drones, des chars modernes et des véhicules blindés.
Alors que le nouveau gouvernement des rebelles qui a pris le pouvoir en décembre, après la chute du régime de Bachar al Assad, dans le nord de la Syrie Les affrontements s'intensifient entre Milices kurdes soutenues par les États-Unis et les opposition soutenue par la Turquie.
Ces derniers jours, le Forces démocratiques syriennes (FDS) et le Armée nationale syrienne (ENS), près d'Ankara, a mené de nouveaux combats dans le district de Manbij, dans lequel au moins 28 XNUMX personnes sont mortes, tandis que dans les environs, des attaques importantes de l'armée turque ont eu lieu, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
À la suite de ces traversées, outre les morts, un barrage local a été partiellement endommagé.
La ville de Manbij est actuellement sous le contrôle de milices pro-turques, tandis que l'est et le sud du district sont aux mains de factions kurdes.
Les affrontements pour le contrôle total du territoire durent depuis près d'un mois et depuis lors, leur solde s'est élevé à 208 mort, dont 25 civils innocents.
Les FDS prétendent mener la bataille, « repoussant avec succès » les manœuvres ennemies et « Vaincre l’occupation turque », qui lance « des attaques violentes (…) avec des drones, des chars modernes et des véhicules blindés ».
« L'occupation turque et ses mercenaires ont lancé attaques violentes contre les villages au sud et à l'est de la ville de Manbij, où nos forces ont repoussé les attaques et tué des dizaines de personnes", ont-ils ajouté.
Cette situation reflète l’un des principaux défis auxquels le nouveau gouvernement syrien est confronté. Agence de libération du Levant, qui doit reconstruire le pays et unir son peuple, complètement divisé.
Dans cette optique, à Damas, le leader Ahmad al Sharaa a appelé ce samedi un Conférence de dialogue national, dans le but de poser les bases de l’avenir du pays, avec « toutes » les ethnies, tendances et confessions, tout en faisant appel au soutien du communauté internationale, comme cela s'est produit ces dernières semaines avec les premiers contacts avec États Unis et, dans les dernières heures, avec une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de France y Allemagne.
Jean-Noël Barrot y Annalena Barbock, les chefs des diplomaties française et allemande se sont rendus ce vendredi dans la capitale syrienne et ont rencontré au palais présidentiel les nouveaux exécutifs, dans le cadre de ce qui constitue la première visite de ce niveau de hauts responsables des grandes puissances occidentales depuis le 8. Décembre.
A cette occasion, les parties ont exprimé leur volonté de soutenir le processus de reconstruction du pays avec tout ce qu'il implique, comme rédiger une nouvelle Constitution, la la responsabilité par les auteurs des crimes du régime renversé, le reprise économique et un transition politique pacifique.
"Ensemble, la France et l'Allemagne sont aux côtés du peuple syrien, dans toute sa diversité", a déclaré Barrot, ajoutant que son pays mettra un accent particulier sur "faire la lumière sur les crimes commis" dans les prisons du pays, dont les portes ont été ouvertes en décembre. 8ème.
"La France soutient pleinement les travaux menés par la Commission internationale d'enquête sur la Syrie et le Mécanisme international impartial et indépendant des Nations Unies, ainsi que celui de l'Institution indépendante pour les personnes disparues", a ajouté le responsable de l'Elysée.
(Avec informations d'Europa Press)
Source : INFOBAE