assis. 8 février 2025

Ils découvrent en Syrie ce qui pourrait être les premières traces d'un alphabet écrit

Dôme historique de l'Université Johns Hopkins. Photo : Art Anderson, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons.Dôme historique de l'Université Johns Hopkins. Photo : Art Anderson, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons.

Une équipe d'archéologues de l'Université Johns Hopkins, dirigée par Glenn Schwartz, a présenté une série de nouvelles preuves d'écriture alphabétique issues de l'étude de cylindres d'argile découverts il y a 20 ans dans une tombe de l'âge du bronze en Syrie. 

Les scientifiques ont affirmé qu’il pourrait s’agir des premiers échantillons d’écriture écrite. Il s'agit d'une découverte révolutionnaire puisqu'elle avance de près de 500 ans la date qui était jusqu'à présent considérée comme le moment de la première preuve d'écriture enregistrée, avançant son invention environ 500 ans plus tôt que prévu, située en Égypte vers 1900 avant JC.

Schwartz soutient que les cylindres trouvés sur le site d'Umm el-Marra datent de 2300 avant JC et présentent des symboles alphabétiques primitifs, remettant en question la théorie dominante.

Trouvés dans une tombe intacte avec des bijoux en or, des armes et des poteries, les artefacts comportent des symboles répétitifs qui, selon Schwartz, pourraient représenter des lettres du premier alphabet. Les cylindres, perforés à leurs extrémités, auraient servi d'étiquettes pour identifier les objets ou leurs propriétaires.

Cependant, la proposition a rencontré un certain scepticisme au sein de la communauté universitaire, beaucoup estimant que des inscriptions plus longues et des preuves supplémentaires sont nécessaires pour confirmer que les symboles font bien partie d'un alphabet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les spams. Découvrez comment vos données de commentaire sont traitées.