soleil. 9 février 2025

Ben Gvir demande du soutien pour stopper un éventuel accord pour la libération des otages

Itamar Ben Gvir Photo : Shai Kindler Wikimedia Commons CC0

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a demandé mardi l'aide de ses alliés d'extrême droite pour stopper l'éventuel accord de libération des otages et de cessez-le-feu à Gaza en cours de négociation au Qatar.

« Au cours de l’année écoulée, en utilisant notre pouvoir politique, nous avons réussi à empêcher à maintes reprises que cet accord soit approuvé », a déclaré le leader du Pouvoir juif ultranationaliste dans un message vidéo sur les réseaux sociaux.

Ben Gvir a évoqué la proposition de trêve, qui envisage la libération progressive des otages israéliens en échange de terroristes palestiniens emprisonnés en Israël en trois phases, la qualifiant d'« horrible » et de « reddition » au Hamas.

C'est pourquoi il a demandé au ministre des Finances, Bezalel Smotrich, "d'informer clairement et fermement le Premier ministre que si l'accord est approuvé, nous démissionnerons du gouvernement".

Smotrich a rejeté hier la proposition de trêve en cours de négociation au Qatar mais ne s'est pas engagé à quitter la coalition gouvernementale, comme le demandait Ben Gvir.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré samedi les deux ministres pour évaluer leur opposition à un accord d’otages.

Selon le portail d'information Walla, l'équipe présidentielle estime que Ben Gvir quitterait le gouvernement si Israël acceptait un accord avec le Hamas. Netanyahu tente donc de convaincre Smotrich de se limiter à voter contre la proposition, sans abandonner la coalition, pour éviter un risque prématuré. élections.

Dans son message de ce mardi, Ben Gvir a reconnu que seul le départ du Pouvoir juif de la coalition ne servirait pas à empêcher la mise en œuvre de l'accord.

Le ministre a également appelé Netanyahu à « reprendre ses esprits » et à « arrêter complètement l’entrée de l’aide humanitaire et du carburant, de l’électricité et de l’eau à Gaza », sur fond de plus de 15 mois de guerre.

Des acteurs israéliens ont dénoncé à plusieurs reprises que le groupe terroriste islamique Hamas s'empare de l'aide humanitaire internationale envoyée à Gaza pour contrôler la population de l'enclave et recruter de nouvelles recrues, tout en finançant ses opérations en vendant les produits au marché noir.

Les agences ont contribué à cet article d'Aurora

3 réflexions sur « Ben Gvir demande du soutien pour stopper un éventuel accord pour la libération des otages »
  1. 4 TERRORISTES font chanter ISRAËL, et Tsahal ne parvient pas à proposer un plan crédible et efficace pour écraser la tête du serpent

  2. Je comprends la fatigue de la société et surtout de nos héroïques soldats, mais l'accord ramène toute la situation à ce qu'elle était avant le 7 octobre.
    Le Hamas et tous les terroristes vont en profiter pour se réarmer et attaquer à nouveau. Quelle sera alors la réponse ? Entrer à nouveau à Gaza ? Quels avantages Israël aura-t-il si Gaza reste aux mains de l’Autorité palestinienne ? Je ne suis pas non plus d'accord avec ce type d'accord.

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