Le président américain Donald Trump a indiqué sa volonté de faire quelque chose de « drastique » pour empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires, soulignant qu'il agirait de cette manière non pas pour défendre les États-Unis, mais plutôt le « monde ».
« Ils ne peuvent pas posséder l'arme nucléaire, et nous devons agir vite, car ils sont sur le point d'en posséder une. Si nous devons prendre des mesures drastiques, nous le ferons. Et je ne le fais pas pour nous, mais pour le monde. Ce sont des gens radicalisés et ils ne peuvent pas posséder l'arme nucléaire », a-t-il déclaré à la Maison Blanche aux côtés du président salvadorien Nayib Bukele.
Les États-Unis et l'Iran ont tenu samedi à Oman leur premier cycle de négociations en vue de parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien. Téhéran a qualifié ces discussions de « constructives » et Washington les a considérées comme « positives ».
« Nous avons une autre réunion samedi prochain. Je dis que c'est trop long. Trop long », a souligné Trump, insistant sur le fait que Téhéran doit « se débarrasser du concept d'armes nucléaires » et arguant que le pays joue avec elles « parce qu'il a l'habitude de traiter avec des gens stupides » aux États-Unis.
Le chef républicain a souligné qu'il souhaitait que l'Iran soit un « grand pays », un pays riche, mais a insisté sur un principe « fondamental » : « Ils ne peuvent pas avoir d'arme nucléaire. Personne ne peut en avoir une », a-t-il conclu.
En amont de ces deuxièmes pourparlers, l'Iran déploie une intense activité diplomatique avec les prochaines visites à Téhéran du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, et du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi en Russie, l'un de ses plus proches alliés. EFE
