ven. 7 février 2025

Les insurgés s'emparent d'une ville clé de l'est de la Syrie aux Kurdes syriens

Femmes de la guérilla kurde syrienne lors des combats à Raqqa, en Syrie, en 2017 contre le groupe terroriste État islamique Fichier photo : Kurdishstruggle - https://www.flickr.com/photos/kurdishstruggle/32375394450/ CC BY 2.0

Les insurgés ont annoncé ce mercredi avoir arraché aux forces kurdes syriennes le contrôle de la ville de Deir al Zur, située dans le nord-est de la Syrie et capitale de la province du même nom, tout en poursuivant leur offensive dans cette zone du pays.

Le lieutenant-colonel Hasan Abdelghani, qui fait office de porte-parole militaire de la coalition insurgée, a assuré dans le communiqué officiel du commandement des opérations militaires que ses forces "ont pris le contrôle total de la ville de Deir al Zur".

De même, il a indiqué que ses unités continuent d'avancer dans les zones et les villes situées à la périphérie de la ville de Deir al Zur, située à l'est de l'Euphrate, « après avoir pris le contrôle du centre de la ville, ainsi que de la périphérie ouest. et « l’est » de la ville.

Il y a trois jours, le groupe insurgé dirigé par l'Organisation de libération du Levant - l'ancienne filiale syrienne d'Al-Qaïda qui a renversé le régime de Bachar al Assad - a annoncé être entré dans cette ville.

Hier soir, les Forces démocratiques syriennes (FSD), une alliance armée dirigée par les Kurdes, ont commencé à se retirer du centre de la ville de Deir al Zur, a informé le porte-parole de la coalition Farhad Shami à EFE.

Le FSD a rapporté vendredi dernier que ses unités avaient été déployées dans la ville de Deir al Zur, dans l'est de la Syrie, après le retrait de l'armée syrienne et des milices iraniennes de la ville.

L'alliance dirigée par des Kurdes syriens, et également composée d'Arabes et d'Assyriens, a souligné que le contrôle de la population avait pour but de protéger la ville des « groupes de mercenaires affiliés à l'occupation turque », en référence à la coalition insurrectionnelle dans laquelle les rebelles soutenus par Ankara a adhéré, notamment par crainte que l'État islamique ne se regroupe et n'étende son territoire.

Le FSD est un ennemi de la Turquie, même s’il lui a tendu la main ces derniers jours pour « résoudre » ses différends « pacifiquement ». EFE

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