Le réserviste israélien qui reste détenu avec un conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans l'affaire de la fuite de documents de renseignement connus sous le nom de "BibiLeaks", a demandé jeudi sa grâce au président israélien, Isaac Herzog, a confirmé sources de la présidence.
Les avocats du réserviste, dont l'identité est gardée confidentielle, ont demandé pardon à Herzog, alléguant que l'accusé avait "Il a compris que ses actes étaient illégaux et qu'il n'allait pas les répéter".
Sa demande inclut comme motifs de grâce "des circonstances particulières, personnelles, juridiques et publiques qui nécessitent l'intervention de l'honorable président avec une grâce immédiate, avant même la fin des procédures judiciaires", selon le journal. The Times of Israel.
En outre, la défense du détenu a exigé qu'il soit assigné à résidence, tout comme le conseiller de Netanyahu et principal suspect dans cette affaire, Eli Feldstein, qui se trouve dans cette situation depuis le 9 décembre.
Feldstein a été assigné à résidence après avoir purgé 45 jours de détention. Auparavant, le 18 novembre, le service pénitentiaire l'avait placé sous surveillance « en raison d'un risque de suicide ».
L'ancien porte-parole de Netanyahu est accusé d'avoir intentionnellement divulgué des informations classifiées à des médias étrangers afin de renforcer l'opinion publique favorable à Israël et contre les manifestations en faveur d'un accord de libération des otages, qui, selon l'accusation, auraient pu causer « un préjudice important aux intérêts de la défense d'Israël et révéler des sources de renseignements ». qui servent à sauver des vies. »
Selon l'acte d'accusation présenté le 21 novembre, le réserviste qui demande désormais grâce a envoyé à Feldstein, en avril, la photo d'un document top secret afin qu'il puisse l'envoyer à Netanyahu.
Le journal allemand Bild et la Colombie- La chronique juive Ils ont publié les informations associées à la fuite en septembre, selon lequel le défunt leader du Hamas, Yahya Sinwar, complotait pour s'échapper de Gaza avec les otages en passant par le corridor de Philadelphie, la ligne de démarcation entre la bande de Gaza et l'Égypte.
Selon cette prémisse, un accord à l’époque avec le Hamas était non seulement irréalisable, mais rendait également nécessaire, comme l’a insisté Netanyahu, la présence de troupes israéliennes à la frontière avec l’Égypte pour empêcher qu’une telle chose ne se produise.
Dès le début, Netanyahu a qualifié les enquêtes sur les fuites et les accusations de son implication dans celles-ci de « chasse aux sorcières », voire de « coup d'État » de la part de certains responsables.
Les agences ont contribué à cet article d'Aurora.