Le djihadiste français Mehdi Nemmouche a été condamné à la prison à vie pour son rôle de geôlier de sept otages occidentaux, dont quatre journalistes français et un Espagnol, retenus captifs par l'EI en Syrie.
Nemmouche, 39 ans, déjà condamné à la prison à vie en Belgique pour l'attentat de 2014 contre le Musée juif de Bruxelles, ne pourrait pas demander sa libération en France avant d'avoir purgé 22 ans de prison.
La décision du tribunal intervient après un peu plus de dix heures de délibération des juges d'un tribunal correctionnel spécial de Paris, qui l'ont reconnu coupable d'enlèvement de sept personnes en bande organisée et à des fins terroristes.
L'annonce du verdict de culpabilité et de la peine est intervenue après que Nemmouche lui-même eut déclaré dans ses remarques finales avant les délibérations : « Oui, j'étais un terroriste, et je ne m'en excuserai jamais. Je ne regrette pas un seul jour, une seule heure, ni un seul acte. »
Jusqu'alors, il avait nié lors du procès être le geôlier des otages et avait seulement reconnu être "un soldat en première ligne" dans la lutte contre Daech pour imposer un califat sous une interprétation extrême de l'islam en Syrie et en Irak.
Un autre accusé, Abdelmalek Tanem, a été condamné à 22 ans de prison, avec un minimum de deux tiers de la peine de prison, car il était également considéré comme l'un des geôliers du groupe.
Deux autres accusés présumés morts, Salim Benghalem et Oussama Atar, ont également été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Ce dernier a déjà été condamné à une peine similaire pour son rôle dans l'organisation des attentats de Paris de novembre 2013, qui ont fait 130 morts.
Le cinquième homme jugé, Kais al-Abdallah, a été condamné à vingt ans de prison, considéré comme ayant participé à l'enlèvement des otages français.
Le procès a débuté le 17 février, après l'arrestation de Nemmouche à Marseille le 30 mai 2014, six jours après avoir perpétré l'attaque antisémite contre le Musée juif de Bruxelles, où il a pris d'assaut le bâtiment et assassiné quatre personnes de sang-froid en moins de deux minutes.
Lorsque sa photographie a été publiée dans la presse, les quatre journalistes français détenus par l'EI depuis près d'un an en Syrie n'ont eu aucun doute sur le fait qu'il s'agissait de l'homme qu'ils connaissaient sous le nom d'"Abou Omar", l'un de leurs bourreaux durant leur captivité.
Les quatre - Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres - avaient été enlevés en juin 2013. Ils étaient détenus dans une prison où ils rencontraient, entre autres, un autre journaliste, l'Espagnol Marc Marginedas, et deux humanitaires, l'Italien Federico Motka et le Britannique David Haines.
Tous ont été libérés au cours du premier semestre 2014, à l'exception de Haines, qui a été exécuté le 13 septembre 2014. EFE
Le djihadiste français Mehdi Nemmouche a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle de geôlier de sept otages occidentaux, dont quatre journalistes français et un Espagnol, retenus captifs par Daech [État islamique] en Syrie.
Nemmouche, 39 ans, déjà condamné à la prison à vie en Belgique pour l'attentat de 2014 contre le Musée juif de Bruxelles, ne pourrait pas demander sa libération en France avant d'avoir purgé 22 ans de prison.
La décision du tribunal intervient après un peu plus de dix heures de délibération des juges d'un tribunal correctionnel spécial de Paris, qui l'ont reconnu coupable d'enlèvement de sept personnes en bande organisée et à des fins terroristes.
L'annonce du verdict de culpabilité et de la peine est intervenue après que Nemmouche lui-même eut déclaré dans ses remarques finales avant les délibérations : « Oui, j'étais un terroriste, et je ne m'en excuserai jamais. Je ne regrette pas un seul jour, une seule heure, ni un seul acte. »
Jusqu'alors, il avait nié lors du procès être le geôlier des otages et avait seulement reconnu être "un soldat en première ligne" dans la lutte contre Daech pour imposer un califat sous une interprétation extrême de l'islam en Syrie et en Irak.
Un autre accusé, Abdelmalek Tanem, a été condamné à 22 ans de prison, avec un minimum de deux tiers de la peine de prison, car il était également considéré comme l'un des geôliers du groupe.
Deux autres accusés présumés morts, Salim Benghalem et Oussama Atar, ont également été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Ce dernier a déjà été condamné à une peine similaire pour son rôle dans l'organisation des attentats de Paris de novembre 2013, qui ont fait 130 morts.
Le cinquième homme jugé, Kais al-Abdallah, a été condamné à vingt ans de prison, considéré comme ayant participé à l'enlèvement des otages français.
Le procès a débuté le 17 février, après l'arrestation de Nemmouche à Marseille le 30 mai 2014, six jours après avoir perpétré l'attaque antisémite contre le Musée juif de Bruxelles, où il a pris d'assaut le bâtiment et assassiné quatre personnes de sang-froid en moins de deux minutes.
Lorsque sa photographie a été publiée dans la presse, les quatre journalistes français détenus par l'EI depuis près d'un an en Syrie n'ont eu aucun doute sur le fait qu'il s'agissait de l'homme qu'ils connaissaient sous le nom d'"Abou Omar", l'un de leurs bourreaux durant leur captivité.
Les quatre - Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres - avaient été enlevés en juin 2013. Ils étaient détenus dans une prison où ils rencontraient, entre autres, un autre journaliste, l'Espagnol Marc Marginedas, et deux humanitaires, l'Italien Federico Motka et le Britannique David Haines.
Tous ont été libérés au cours du premier semestre 2014, à l'exception de Haines, qui a été exécuté le 13 septembre 2014. EFE
Quel fléau que sont les musulmans !