L'organisation HaShomer HaChadash, ainsi que les producteurs de vergers et de vignobles des communautés situées à 3 kilomètres de la frontière avec le Liban, ont appelé de toute urgence le ministère des Finances à fournir une compensation financière immédiate et un soutien global. Depuis le 7 octobre, ces agriculteurs ont subi de graves pertes économiques et personnelles.
Sur Rifman, directeur général adjoint et co-fondateur de HaShomer HaChadash : « L’État d’Israël doit veiller à ce que son retour à la routine soit soutenu par une compensation financière substantielle, des subventions pour l’eau et une aide aux coûts de main-d’œuvre. »
Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur, de nombreux agriculteurs des communautés évacuées de la ligne de front commencent à retourner dans leurs vergers et leurs vignobles. Les représentants de ces communautés agricoles, ainsi que HaShomer HaChadash, demandent instamment que des mesures immédiates soient prises pour remédier aux vastes dégâts qu'elles ont subis. Leurs revendications comprennent des compensations directes, des subventions au prix de l’eau, un soutien important aux coûts de la main-d’œuvre étrangère et des subventions spéciales pour ceux qui choisissent de rester et de travailler le long de la frontière.
En outre, HaShomer HaChadash et les agriculteurs appellent le gouvernement à mettre en œuvre un plan national global visant à renforcer l'agriculture le long des frontières. Ce plan doit inclure un soutien fort à la prochaine génération d'agriculteurs et des initiatives visant à encourager les jeunes à s'installer dans ces communautés vitales et à participer aux activités agricoles.
On Rifman, PDG adjoint et co-fondateur de HaShomer HaChadash, a souligné les graves défis auxquels ces communautés sont confrontées : « La guerre a causé des dommages économiques, professionnels et personnels importants aux agriculteurs des communautés situées le long de la frontière avec le Liban. Alors qu'ils se préparent à regagner leurs foyers et à reprendre le travail dans les vergers et les vignobles, l'État d'Israël doit veiller à ce que leur retour à la routine soit soutenu par une compensation financière substantielle, des subventions pour l'eau, une aide aux coûts de main-d'œuvre et la mise en œuvre urgente d'un plan gouvernemental pour renforcer l’agriculture.
Rifman a également souligné le rôle essentiel que jouent ces agriculteurs dans la sécurité nationale : « Les événements du 7 octobre et la guerre de l’Épée de Fer ont renforcé notre compréhension du fait que les agriculteurs le long des frontières constituent la première ligne de défense d’Israël, son bouclier protecteur. Leur présence le long des frontières est plus cruciale que jamais. L’État d’Israël doit apporter un soutien économique, personnel et professionnel tout en encourageant les jeunes à s’installer et à prospérer dans ces communautés frontalières.
Uri Sapir, vice-président du développement communautaire chez HaShomer HaChadash, a souligné l'impact à long terme des dégâts : « Les pertes auxquelles les agriculteurs sont confrontés aujourd'hui pourraient persister pendant des années si des mesures immédiates ne sont pas prises. Sans compensation pour les graves dommages causés aux vergers, aux vignobles et aux équipements, de nombreux agriculteurs risquent l’effondrement financier. Ils ne peuvent pas se permettre d’attendre des formalités administratives ou de longues discussions ; Ils ont besoin d’une aide financière urgente maintenant. L'agriculture le long de la frontière s'est avérée être le bouclier protecteur d'Israël, une ceinture de sécurité vitale contre nos ennemis. Nous devons investir dans leur prospérité et encourager davantage de jeunes à s’installer le long des frontières et à se lancer dans l’agriculture.
HaShomer HaChadash reste fidèle à son engagement envers les agriculteurs des communautés situées le long de la frontière nord d'Israël. Alors que ces agriculteurs reconstruisent leurs maisons et leurs moyens de subsistance, l’organisation réaffirme son rôle de porte-parole de leurs justes revendications et de partenaire dans leur relèvement et leur résilience.