Depuis des années, les humains étudient le langage des baleines, identifiant différents facteurs dans leur communication interspécifique.
Mais aujourd’hui, un groupe de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem et de l’Université d’Édimbourg ont révélé que le chant des baleines à bosse suit des modèles statistiques similaires à ceux du langage humain, ce qui pourrait changer notre compréhension de la communication animale.
Les chercheurs ont étudié plus de 30 heures d'enregistrements de baleines près de la Nouvelle-Calédonie et ont découvert que les sons émis par ces baleines sont conformes à la loi de Zipf, un principe linguistique qui stipule que les mots les plus fréquemment utilisés dans une langue apparaissent plus fréquemment et sont généralement plus courts pour optimiser la communication.
Pour ce faire, ils ont appliqué un algorithme conçu pour détecter des modèles dans les sons, similaires à celui que les bébés humains utilisent pour apprendre des mots dans leur langue maternelle. Les résultats ont montré que les baleines organisent leurs sons de manière similaire à la parole humaine.
Ces nouvelles découvertes suggèrent que la transmission culturelle et l’apprentissage peuvent influencer la communication entre des espèces très différentes.
Bien que le mystère sur le but exact du chant des baleines persiste, ces découvertes suggèrent que la distance évolutive entre les humains et ces géants marins pourrait ne pas être si grande en ce qui concerne la façon dont nous structurons notre communication.