Il s'agit du premier plan de dépenses de l'État du mandat du président Massoud Pezeshkian, sous la tutelle du guide suprême Ali Khamenei. Les Forces de défense ont bombardé des installations militaires perses en représailles à l'attaque du 1er octobre.
Le gouvernement iranien a déclaré mardi qu’il envisageait d’augmenter le budget de la défense de près de 200 %, une annonce qui intervient quelques jours après le bombardement israélien de l’Iran et dans un contexte d’énormes tensions dans la région.
« Le budget du secteur militaire a augmenté de près de 200 % », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, dans des propos rapportés par des médias locaux comme l'agence Tasnim.
Le responsable n'a pas donné plus de détails sur l'augmentation des dépenses militaires, qui font partie du budget de l'État actuellement débattu au Parlement. Son entrée en vigueur est prévue pour mars 2025.
Il s'agit du premier budget d'État du président iranien Masud Pezeshkian, arrivé au pouvoir en juillet après la mort accidentelle du président Ebrahim Raisí lors d'un discours sur le rapprochement avec l'Occident.
Le président s'est déjà rendu au Parlement la semaine dernière pour présenter les principales lignes budgétaires et a souligné la nécessité de renforcer certains postes en raison des circonstances dans la région et des menaces auxquelles l'Iran serait confronté.
Cependant, depuis son arrivée au pouvoir, la tension n’a fait que croître dans la région.
Lors de son investiture, le leader politique du groupe palestinien Hamas Ismael Haniyeh a été assassiné à Téhéran et peu après, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a été tué à Beyrouth dans une attaque israélienne.
En réponse, l'Iran a bombardé Israël avec quelque 180 missiles le 1er octobre et Ce samedi, Tel Aviv a attaqué des cibles militaires dans trois provinces iraniennes en représailles, dont Téhéran, dans des attaques au cours desquelles cinq personnes sont mortes.
Dans un premier temps, les autorités iraniennes ont minimisé l’attaque, qui, selon Téhéran, n’avait causé que des « dégâts militaires ».
Plus tard, le ton est monté, mais avec des nuances. Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ismaïl Baghaei, a déclaré hier que le pays utiliserait tous les moyens à sa disposition pour répondre à l'attaque, tout en précisant que "des messages sont en train d'être échangés" dans la région compte tenu de la tension existante.
Pour sa part, le commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, le général Hossein Salami, a mis en garde contre les conséquences « inimaginables » pour Israël de cette attaque, qui constitue jusqu'à présent la menace la plus claire contre ce pays.
Mohajerani n'a pas précisé le chiffre exact alloué à la Défense, même si l’Iran possède déjà l’une des plus grandes armées de la région, avec quelque 600.000 350.000 militaires actifs et XNUMX XNUMX réservistes. Elle a également renforcé son industrie, notamment dans le domaine des missiles et des drones.
(avec informations de l'EFE et de l'EP)
Source : INFOBAE
Menteur, l’Iran n’a aucune menace contre lui, le problème est causé par les ayatollahs au pouvoir qui souffrent des efforts impérialistes du ministère de la Défense. Israël veut vivre en paix avec tous les pays de la région. Celui qui fait le contraire, c’est le gouvernement tyrannique iranien.