Au moins 4.711 1.805 civils syriens ont été tués, dont XNUMX XNUMX dans des attaques sectaires, au cours des XNUMX premiers jours depuis le renversement du régime du président Bachar al-Assad, a annoncé mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'organisation, qui dénonce les violations des droits humains en Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011, a également dénoncé l'existence d'un « état de chaos prévalant dans la plupart des régions de Syrie ».
L'Observatoire a enregistré « la mort de 4.711 4.172 civils, dont 345 194 hommes et jeunes, 8 femmes et 18 enfants » entre le XNUMX décembre et le XNUMX mars.
Il a estimé les pertes militaires à 1.605 XNUMX.
« Tous ont été tués dans des circonstances diverses et dans différentes régions de Syrie », a souligné l'agence de surveillance des conflits basée au Royaume-Uni, qui dispose d'un vaste réseau de partenaires sur le terrain.
Selon l’Observatoire, 1.805 XNUMX cas étaient des exécutions dans les campagnes et des meurtres fondés sur « l’identité sectaire et l’affiliation à l’ancien régime ».
La plupart de ces décès ont eu lieu en mars, parallèlement aux attaques menées par des militants pro-Assad sur la côte syrienne contre des points de contrôle appartenant aux ministères syriens de l'Intérieur et de la Défense, plus précisément le 6 mars, a rapporté l'organisation.
Le rapport note également que la chute de l'ancien régime s'est accompagnée d'un état de chaos dans la plupart des régions de Syrie, une situation qui « a été exploitée par des individus lâches pour s'emparer des biens publics à des fins personnelles ».
L'offensive éclair menée par l'alliance islamiste de l'Organisation de libération du Levant (HTS) a renversé le régime d'Assad avec relativement peu de pertes, et la répression et la violence politique sont restées stables pendant plusieurs mois. Depuis fin février, la situation a radicalement changé.
L'attaque coordonnée et organisée menée par des groupes fidèles à Assad dans les régions à majorité alaouite de l'ouest du pays contre des membres du ministère de la Défense a conduit à une répression qui a donné lieu à de nombreuses exécutions extrajudiciaires et à des actes de vengeance de la part des forces de sécurité et de groupes proches du nouveau gouvernement de Damas.
La minorité alaouite est la branche de l'islam chiite professée par le clan Assad et privilégiée pendant plus d'un demi-siècle de mandats consécutifs du père, Hafez, et de son fils, Bachar. Ils occupaient notamment des postes au sein de l’appareil sécuritaire du régime. EFE
4.711 100 civils syriens auraient été tués au cours des XNUMX premiers jours après la chute d'Assad
